Monday, February 8, 2010

Ma nouvelle vie en tant qu'entrepreneur !

La démission

Il y a trois semaines, j'ai démissionné de mon poste de Consultant technique pour la compagnie Compuware, à Montréal. Plusieurs facteurs m'ont poussé à prendre cette décision :
  • Mon projet [toujours secret] personnel arrive à maturité et les conditions de sa mise en marché sont à envisager sérieusement;
  • Mon boss Paul Czarnik m'assigne sur un projet en relation avec l'intégration des outils de Gomez (récemment achetée par Compuware) dans le produit phare Vantage.
  • Le récent chaos provoqué par le tremblement de terre en Haïti offre une opportunité de proposer mon projet personnel aux organismes d'aide, dans la même veine de ce qui sera proposé aux organismes de Microfinance, comme Diku Dilenga et Jamii Bora.
D'un côté, il y avait un assignement plus prenant avec mon employeur, et de l'autre, il y avait une demande d'attention plus importante pour aborder une phase critique. J'ai finalement opté pour la démission. Youpi, je suis maintenant indépendant !

Certains amis m'ont demandé si cela avait un rapport avec mon âge (ils se souviennent de mon articule Le cap des 40 ans). Réponse simple: pas du tout, pas de middle-age crisis en vue ;)

C'est plus le cotoiement, même par Internet ou livre interposé, avec des gens inspirant comme Guy Kawasaki (GK's keynote in Montreal) qui me poussent à aller de l'avant, pour « faire quelque chose qui a du sens. »

Et maintenant ?

Du temps où je travaillais en tant qu'Architecte logiciel pour IBM Rational, à Montréal, j'avais eu le plaisir de travailler avec Steven Milstein qui avait le rôle d'Analyste d'affaires.

L'idée originale du projet qui m'occupe dorénavant est de Steven. Avec mon expérience, j'ai pris en charge le développement en nous appuyant sur des outils très accessibles comme :
Le travail de collaboration (user stories, blogues techniques, support à la communauté des participants, etc.) est colligé sur la plateforme cyn.in, sélectionnée par Steven pour sa grande qualité et l'évolution rapide de son développement.

Dans l'immédiat, je me concentre sur la mise au point de l'outil, passant d'un rythme de 15 à 20 heures par semaine à quelques 60 heures et plus. En ce moment, le code représente environ 13.000 lignes de code pour 33.000 lignes de test, rien que pour la partie serveur !

Si nous avons fait plusieurs présentations réelles du produit, nous sommes fin prêts pour faire des présentations plus larges, toujours sous le coup d'accord de non divulgation cependant. Idéalement, nous souhaitons avoir des partenariats pour avoir une masse critique et aller de l'avant en ouvrant les portes à tout à chacun ! Excitant, non ?

Parce que nous pensons que notre produit peut aider à la coordination des équipes d'aide aux sinistrés en Haïti, nous avons pris des contacts pour le leur proposer à titre gratuit, mais pour lequel il faut assumer les frais d'exploitation. Comme les contacts se font au niveau gouvernemental, du Canada et du Québec, ou au niveau de grandes ONGs comme la Croix Rouge ou MSF, il risque de se passer un certain temps avant que notre proposition trouve un écho favorable. Le suivi des contacts se poursuit.

Le futur

Pour le moment, je suis sans revenu. N'ayant pas de dettes colossales, ayant un train de vie modeste, je pense pouvoir être en roue libre pendant quelques mois sans que ma famille en patisse.

Avec Steven, en attendant que le grand projet avance, et en exploitant notre expérience des outils de socialisation, nous avons développé une offre reposant sur cyn.in et dirigée vers les écoles et l'initiation des élèves. Le projet s'appelle edu.cyn.in—voir le blog de Steven pour plus de détails.

Pendant la période de lancement, étant toujours « programmeur » sur des technologies récentes, j'ai le sentiment que mon capital de « connaissance technologique » restera solide. Ma communication sur ce blogue en témoignera ;) Le cas échéant, je pourrais toujours aller à la recherche de contrat de consultant pour partager mes connaissances.

Mon activité pour l'organisme de microfinance Diku Dilenga continue, toujours pour le soutien technique, moins en tant qu'investisseur privé. Si le grand projet décolle par contre, je consacrerai du temps pour son adaptation aux organismes de microfinance avec pour objectif d'aider les microentrepreneurs et de d'offrir une source de revenus aux dits organismes.

À suivre donc,
A+, Dom

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